Fuir. Encore et toujours fuir. En se disant que l'herbe sera plus verte ailleurs, que le ciel sera un peu plus bleu et les nuages en forme de tortue... Le rêve est merveilleux, l'entreprise insensée et la réalisation? Une lente chutte dans un tourbillon de pensées, de souvenirs, dégratignures. C'est infernal et invivable. Epuisant et destructeur. Je suis une masochiste convaincue: cet enfer est d'une délectation sans nom. L'éclair est passé. On n'a même pas eut le temps de dire "Il éclaire!".